''C'est pas que je l'empêche de coucher avec qui elle veut mais vous, si vous voulez coucher avec elle, faut l'épouser. C'est notre façon à nous de vous dire merde.''
RÉSUMÉ
D'une facture romanesque relativement classique, l'ancrage des personnages de ce roman dans le réel préfigure cependant cette "écriture de l'indicible" qui marquera plus tard la singularité de l'écrivain.
"Un barrage contre le Pacifique" inaugure une série de romans d'inspiration autobiographique ayant pour cadre le Vietnam. Le récit s'articule autour du personnage de la mère, une femme qui, dans sa lutte contre la misère, brave à s'en rendre folle les obstacles infranchissables qui se présentent à elle.
À l'image du titre, les ambitions, aussi nobles soient-elles, ne peuvent être que démesurées et toute tentative s'avère inéluctablement vouée à l'échec. Lorsque tout finit par être rongé, sali, violé, c'est aller au-delà de la souffrance, au-delà du pathétique. Car la douleur est sans fond, la perte est définitive, aucune trace de compassion dans ce roman de l'irrémédiable.
Une oeuvre qui n'émeut pas mais qui bouleverse, parce qu'elle exprime le réel à l'état brut dans la trivialité de la concupiscence, dans la perte de toute émotion, dans l'acharnement à vouloir survivre malgré les autres. Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
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Dans cette Indochine lointaine, on vit des souvenirs d'adolescence et d'avant guerre de ce que l'on pourrait croire être ceux de Marguerite Duras elle-même. L’histoire est essentiellement basée sur les souvenirs de chacun de ses personnage.
Joseph a vingt ans, Suzanne en a seize. Vivant seuls avec leur mère depuis le décès de leur père, on vit avec eux l'acharnement de survie et l'amertume de voir l'espoir les quitter.
Leur mère, une ancienne institutrice, qui essaie de faire vivre une vie heureuse et pleine d'espoire malgré les incursions de l'océan dans ses cultures. Bâtir des barrages pour arrêter les vagues devient sa raison de vivre.
C'est en 2000 que j'ai lu ce roman classique lors d'un cours de Français au CÉGEP.
D'une manière générale, j'ai trouvé ma lecture assez difficile. Il m'a fallu presque la moitié du roman pour me plonger vraiment dans l'histoire et m'adapter au style de l'auteur. Je me souviens parcontre que j'avais aimé les dialogues, assez nombreux je dois dire et qui m'avait amener à la fin bousculante du roman. Je me suis tellement entêtée dans l'histoire que je ne suis pas certaine de l'avoir bien comprise...
Ayant ajouter à mon parcours plusieurs années de lecture, peut être que j'aurais plus de facilité à lire ce roman déroutant et qui, à l'époque, m'avait prit beaucoup de patience et d'obstination pour le terminer.
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